Autres intérêts

AUTRES INTÉRÊTS DE LA KINÉSIOLOGIE

La kinésiologie peut amener à maturité le système tonique postural, ce qui permet de comprendre que la dérégulation posturale peut être pensée en terme de non efficience d’un système qui n’a pas atteint sa pleine compétence.

Cependant par l’intermédiaire du test musculaire et de procédures spécifiques la kinésiologie permet de détecter le dérèglement de certains capteurs, de certaines entrées posturales avant toute symptomatologie clinique.

On peut constater par exemple le dérèglement de certains capteurs sans que ces derniers entraînent une gène voire même une douleur. Il ne faut jamais oublier que quand une personne va consulter c’est qu’il y a plainte et que nous sommes déjà au stade lésionnel.

« Ne serait il pas souhaitable de réparer les avions avant qu’ils tombent ? »

Il existe une batterie de tests kinésiologiques permettant de tester tous les capteurs qui interviennent dans la régulation posturale. Néanmoins il en existe d’autres moins bien connues ou moins prise en compte : par exemple : une dyskinésie biliaire peut elle aussi reproduire un syndrome de déficience posturale, ceci est probablement ignoré dans le monde de la posturologie.

Autre exemple : Une hernie hiatale est toujours associée à une zone de la plante du pied qui se comporte comme un stimuli nociceptif, nous n’en connaissons pas le mécanisme mais nous le vérifions dans 100 % des cas.

Dans le contexte où il y a un dérèglement de plusieurs capteurs, le test musculaire peut orienter vers la correction prioritaire qui n’est pas forcement la correction de la cause telle qu’on la conçoit dans la perspective de la causalité linéaire propre à la biomécanique.

Certains déséquilibres passés n’existent plus dans le temps présent mais seulement dans la mémoire tissulaire, la kinésiologie permet d’effacer ces mémoires anciennes de stress qui peuvent néanmoins se réactualiser de temps à autre ou parfois majorer un déséquilibre dans le temps présent.

La kinésiologie permet aussi de mieux saisir l’interdépendance de tous les capteurs et cet adage propre à la kinésiologie : « tout peut détraquer tout, tout peut corriger tout ».

En adaptogenèse, nous avons recensé 200 déséquilibres périphériques susceptibles de dérégler les capteurs posturaux.

Nous avons fait le lien entre la médecine traditionnelle chinoise et la posture.

Ainsi ces 200 déséquilibres se corrigent de façon spécifiques en périphérie mais au niveau énergétique et profond ils se rattachent à 4 grands déséquilibres :

        • haut/bas
        • droite/gauche
        • avant/arrière
        • int/ext ext/int

Les tests kinésiologiques permettent aussi de vérifier que des semelles orthopédiques, une gouttière ne créent pas des compensations ailleurs.

Certaines compensations sont parfois tout à fait acceptables dans la mesure où elles sont limitées dans le temps exemple : la mise en place de prismes affaiblit les muscles rhomboïdes, mais peuvent permettre d’éviter in extremis un redoublement chez un enfant dyslexique.

Pour résumer, la kinésiologie permet :

        • une prévention efficace de la dérégulation posturale
        • une détection précoce du dérèglement d’un capteur
        • d’orienter vers ce qui peut être la priorité au niveau prévention
        • d’évaluer l’efficacité d’une correction kinésiologique
        • d’obtenir la disparition d’une symptomatologie même parfois au niveau lésionnel
        • d’évaluer l’efficacité d’une correction non kinésiologique et son éventuelle « iatrogénie ».

Il est à noter qu’il peut y avoir plusieurs priorités et que le test musculaire permet de les ordonner de façon séquentielle dans le temps.

Il permet aussi d’écarter de fausses pistes : exemple : un déséquilibre fonctionnel sur les parathyroïdes (non superposables au diagnostic médical d’hypoparathyroïde) mais avec néanmoins une baisse du calcium, peut donner des tests podos perturbés et orienter à tord vers des semelles.